Rupture ou fêlure de la membrane amniotique ?
La rupture de la membrane amniotique est un événement marquant qui peut survenir à différents moments avant l’accouchement. Parfois, cette rupture est nette et laisse peu de place au doute. L’écoulement de liquide amniotique est alors abondant et la future mère doit immédiatement se rendre à la maternité. Une sage-femme peut confirmer cette rupture par un examen.
Il arrive aussi que cette membrane ne se fissure que légèrement. Dans ce cas, l’écoulement est moins évident, rendant le phénomène difficile à distinguer d’une fuite urinaire. Un médecin ou une sage-femme est en mesure d’examiner la situation pour déterminer s’il s’agit d’une fissure, permettant ainsi de prendre les mesures nécessaires.
Une observation attentive
Si la rupture des eaux n’a pas lieu spontanément alors que le col est ouvert à 5 centimètres, les professionnels de santé peuvent intervenir. Une sage-femme ou un obstétricien peut perforer la poche durant une contraction pour assurer le bon déroulement du travail.
Une fois la membrane rompue, une surveillance médicale commence. Les professionnels de la santé suivent attentivement le travail pour veiller au bien-être du bébé. L’accouchement doit être imminent, car une absence de rupture prolongée peut poser des risques.
Quand la membrane se rompt trop tôt
Une rupture précoce de la membrane amniotique, notamment si elle se produit dès le huitième mois, engendre des risques, notamment celui d’accouchement prématuré. Dans de telles situations, une hospitalisation est souvent inévitable pour prévenir les infections et surveiller les complications possibles.
L’équipe médicale effectue plusieurs examens pour évaluer tout signe de détresse fœtale ou infection. Le liquide amniotique est testé pour sa couleur, qui peut indiquer des complications.
Si une infection est décelée, les médecins peuvent provoquer l’accouchement pour protéger la santé du bébé. Sans infection, la future mère reste alitée, recevant des traitements pour accélérer la maturité pulmonaire du bébé grâce à des corticoïdes.
Des perfusions peuvent être administrées pour stopper les contractions. En général, l’accouchement se produit dans la semaine suivant ces mesures.