Régression du sommeil à 18 mois : Comprendre et gérer cette phase délicate

La régression du sommeil à 18 mois peut être une période difficile pour les parents et les enfants. Les tout-petits traversent des changements importants à cet âge, ce qui peut perturber leurs habitudes de sommeil.

La régression du sommeil à 18 mois se caractérise souvent par un retour de l’anxiété de séparation et une résistance accrue au coucher.

Un tout-petit endormi au milieu de jouets éparpillés et d'une couverture douillette

Les parents peuvent remarquer que leur enfant a soudainement du mal à s’endormir seul ou se réveille plus fréquemment la nuit. Cette phase peut durer quelques semaines et s’accompagne parfois d’une augmentation des câlins et d’un besoin accru de réconfort. Il est important de rester patient et de maintenir une routine de sommeil cohérente pendant cette période.

Bien que cette régression puisse être éprouvante, elle est temporaire et fait partie du développement normal de l’enfant. Les parents peuvent aider leur tout-petit en offrant un soutien émotionnel supplémentaire et en créant un environnement de sommeil apaisant.

Une approche calme et rassurante peut grandement faciliter cette transition.

Comprendre la régression du sommeil à 18 mois

Un tout-petit qui se tourne et se retourne dans son lit, entouré de jouets éparpillés et d'un parent fatigué essayant de le réconforter.

La régression du sommeil à 18 mois est un phénomène fréquent chez les tout-petits. Elle se caractérise par des changements dans les habitudes de sommeil et peut être source de stress pour les parents.

Les signes de la régression du sommeil

Les enfants touchés par cette régression peuvent montrer plusieurs signes. Ils se réveillent plus souvent la nuit et ont du mal à se rendormir seuls. Certains refusent de faire la sieste ou luttent contre le sommeil au moment du coucher.

Les pleurs et les cris sont plus fréquents, surtout quand les parents quittent la chambre. Les cauchemars et les terreurs nocturnes peuvent aussi augmenter.

Le rythme de sommeil change. Les siestes deviennent plus courtes ou irrégulières. Le temps total de sommeil peut diminuer.

Les causes courantes de la régression du sommeil

Plusieurs facteurs peuvent déclencher cette régression. Le développement rapide du cerveau à cet âge joue un rôle important. L’enfant acquiert de nouvelles compétences et peut être agité ou excité.

L’angoisse de séparation est une autre cause fréquente. L’enfant prend conscience qu’il est séparé de ses parents pendant son sommeil.

Les poussées dentaires, les rhumes ou les otites peuvent aussi perturber le sommeil. Les changements dans la routine familiale, comme l’arrivée d’un nouveau bébé, ont aussi un impact.

Le besoin d’indépendance grandissant de l’enfant peut le pousser à tester les limites au moment du coucher.

Établir des routines et des habitudes de sommeil

Une nursery confortable avec une douce lumière nocturne tamisée, un fauteuil à bascule et un lit avec un mobile

Une routine de sommeil bien établie aide les enfants de 18 mois à mieux dormir. Des habitudes constantes avant le coucher et des siestes régulières sont essentielles pour un sommeil de qualité.

Création d’une routine de coucher

Un rituel du coucher calme et prévisible prépare l’enfant au sommeil. Commencez 30 minutes avant l’heure du lit. Donnez un bain tiède, lisez une histoire, ou chantez une berceuse.

Gardez la chambre sombre et fraîche. Utilisez un bruit blanc si nécessaire. Évitez les écrans avant le coucher.

Couchez l’enfant à la même heure chaque soir. La cohérence est cruciale. Dites bonne nuit de façon affectueuse mais brève.

Si l’enfant pleure, attendez quelques minutes avant d’intervenir. Réconfortez-le sans le sortir du lit.

Les siestes et leur importance

Les siestes sont vitales à 18 mois. La plupart des enfants ont besoin d’une sieste par jour, d’environ 1 à 3 heures.

Observez les signes de fatigue : frottement des yeux, bâillements. Mettez l’enfant au lit dès ces signes.

Créez un environnement propice aux siestes. Utilisez des rideaux occultants et limitez le bruit.

Établissez une mini-routine avant la sieste. Un changement de couche et une courte histoire peuvent suffire.

Gestion des perturbations et accompagnement de l’enfant

Les parents peuvent aider leur enfant à traverser cette période difficile en adoptant des stratégies adaptées. Une approche patiente et compréhensive est essentielle pour faciliter l’apprentissage du sommeil et gérer l’anxiété de séparation.

L’apprentissage de l’autonomie du sommeil

L’enfant de 18 mois apprend progressivement à s’endormir seul. Les parents peuvent mettre en place une routine du coucher apaisante. Un bain tiède, une histoire calme ou une berceuse douce préparent l’enfant au sommeil.

Il est important de rester cohérent dans les horaires de coucher. Un environnement de sommeil confortable, avec une température agréable et une faible luminosité, favorise l’endormissement.

Le doudou joue un rôle clé. Il apporte réconfort et sécurité à l’enfant. Les parents peuvent associer cet objet transitionnel au moment du coucher pour créer une habitude rassurante.

Traverser les angoisses de la séparation

L’angoisse de séparation peut intensifier les perturbations du sommeil. Les parents doivent rassurer leur enfant sur leur présence, même quand ils ne sont pas visibles.

Des visites rapides et calmes dans la chambre peuvent apaiser l’enfant sans perturber son sommeil. Il est préférable d’éviter de prendre l’enfant dans les bras, ce qui pourrait créer une habitude difficile à rompre.

La communication est cruciale. Expliquer simplement à l’enfant que ses parents sont là, même s’il ne les voit pas, peut le rassurer. Des mots doux et des gestes affectueux avant le coucher renforcent le lien et diminuent l’anxiété.